Le rapport d'activités de la FCCQ 2023-2024

Consulter ici

Abitibi-Témiscamingue & Nord-du-Québec

La FCCQ a tenu des consultations au printemps 2024 pour demander à ses membres et son réseau de chambres de commerce quelles étaient les priorités dans leur région en ce qui à trait aux infrastructures de transport.

Les constats ci-dessous sont le résultat de ces rencontres.  Noter que cette page sera mise à jour périodiquement. Pour consulter l’étude au complet, cliquer ici.

Infrastructures de transport : constats généraux

Région riche en ressources, le territoire connaît un volume important de transport. La population, bien que peu nombreuse, est dispersée sur un vaste territoire. De manière générale, les infrastructures de transport y sont perçues comme étant en mauvais état.

Transport routier

  • L’état des routes causent des bris d’équipements et des ralentissements considérables pour le transport de marchandises
  • Le moto-tourisme est un secteur prisé dans la région. Cependant, force est de constater que cette pratique devient de plus en plus dangereuse à cause du mauvais état des routes.
  • Un intervenant a mentionné que le MTMD en Abitibi retourne des sommes qui ne sont pas dépensées par manque de capacité à gérer les projets.
  • Il a été souvent question de projets de voie de dépassement et d’élargissement
  • Avoir des normes minimales (volume, économique, social)
  • Route 113 :
    • Cette route est utilisée par l’industrie forestière (tronçon important pour les usines)
    • Le tronçon vers le Lac-Saint-Jean est dangereux, la population doit faire des zigzags sur la route. Les camions doivent ralentir ce qui augmente les coûts des transporteurs.
    • Le secteur Desmaraisville et Lebel-sur-Quévillon (environ 100 km) est en très mauvais état : crée des bris d’équipement, impact important sur le temps de déplacement
  • Route 117 :
    • La région est en croissance économique et va continuer à l’être dans les prochaines années, la demande d’amélioration de cette route va augmenter. Cette route doit rester accessible donc à long terme elle demande de l’amélioration continue.
    • Il s’agit du seul lien routier avec Montréal. La mauvaise sécurité crée des impacts financiers néfastes (lors d’un accident, il y a un arrêt de plusieurs heures)
    • Le Québec a refusé de payer pour l’entretien de cette route il y a quelques années
  • Route 111 :
    • Gros projet en développement (Dumont Nickel). La demande est en augmentation.
  • Route 101 :
    • Route majeure qui offre des services de base à la population, beaucoup de camions qui roulent sur cette route
    • Pont de la rivière aux Loutres : pont à 1 voie (circulation en alternance) qui est censé être temporaire
  • Route 109 :
    • Important pour des projets de mines (nouveaux projets à venir va augmenter les besoins)
  • Route 397 :
  • Dégradation générale de la route
  • Halte routière Le Domaine :
    • Il y a un report de l’entretien, les discussions avec les Premières Nations retardent le début des travaux
    • Il n’y a pas beaucoup de haltes dans la région, la prochaine halte est à 3 heures de distance (la SÉPAQ offre une alternative temporaire)

 

Transport ferroviaire

  • Il y a des ponts sur le réseau ferroviaire qui ont un poids limite qui ne permettent pas de remplir les wagons à leur capacité intégrale. (Perte économique)
  • Vitesse de 50-60km/h, les infrastructures en mauvais état ne permettent pas de rouler plus vite.
  • Pour le tourisme, il y a peu de clientèle qui arrive par le train, il n’y a pas d’autres transports offerts (pas de l’occasion d’automobile). Après l’arrivée du train à Senneterre il n’y a plus d’offre pour les autres villes
  • Sur un réseau de 650km, plusieurs mises à niveau sont à faire

 

Transport en commun

  • Transport en autobus interurbain :
    • L’offre de transport en commun a diminué dans la région depuis les dernières années. L’offre a évidemment un impact sur le tourisme local et l’attraction de la main-d’œuvre.
    • Les sommes sont là, mais mal distribuées
    • Le financement du transport interrégional est financé par les MRC (p. ex. : 75 $ de Québec et 25$ de la MRC -> voir programme PADTC volet 2), mais ils ne veulent pas supporter le transport interrégional, ils considèrent que ce n’est pas à eux d’investir. (Solution : que les subventions soient offertes à des entreprises privées et non aux MRC)

 

Transport aérien

  • Sans aéroport, la région est enclavée
  • L’offre n’est pas assez fréquente pour répondre aux besoins des clients ou de la clientèle affaires qui se déplace dans ces régions
  • Avec le changement de type de subvention, le volume n’est pas revenu
  • Aéroport régional de Val-d’Or :
    • Piste asphaltée de 10 000 pieds orientée nord-sud
    • Six voies de circulations, donnant accès à six tabliers
    • Site d’entraînement et aéroport de dégagement en raison de la longue de sa piste, qui figure parmi les plus longues en province
    • Accueille en moyenne 170 000 passagers par année et 20 000 vols
    • Aérogare d’une superficie de 4 000 m² répartie sur deux étages, incluant des bureaux locatifs ainsi que des salles de conférence modernes.
    • Offre des vols réguliers et du cargo
    • Centre de transit minier nordique, qui soutien aux défis de transport et de logistique des entreprises minières qui se développent dans le Nord canadien
    • Service d’évacuations médicales aériennes
  • Aéroport de Rouyn-Noranda :
    • Récemment rénové
  • Aéroport de Saint-Bruno-de-Guigues :
    • Accès au service de santé
    • 3 départs par semaine
    • Aéroport qui appartient au provincial

 

Autres informations pertinentes

  • Électrification : enjeux au niveau des bornes de recharge rapide, de la distance entre celles-ci et leur disponibilité
    • L’électrification n’offre pas la possibilité de faire des charges électriques rapides (24kW= charge qui prend 4h). Les bornes rapides ont une distance de 200km entre chaque
  • Calcul de MTMD via des statistiques (véhicules jours) pénalise les régions, proposer de changer par :
    • Norme minimale de véhicules jour,
    • Norme minimale de l’impact économique,
    • Norme minimale sociale
  • Vérifier le montant retourné au gouvernement puisque les programmes ne répondent pas au besoin de la ville. Les décisions d’entretien sont basées sur les statistiques de volumes
  • Il faut avoir plus de dialogues avec le fédéral pour obtenir de l’argent pour le transport
  • Comparer les stats de déplacement de voitures vs camion lourd (activité économique)

Des enjeux ou infrastructures à nous adresser?

Faites entendre votre voix

We need to know your name. What if we wanted to send you a birthday cake?

please supply a valid email address