Bas-Saint-Laurent

La FCCQ a tenu des consultations au printemps 2024 pour demander à ses membres et son réseau de chambres de commerce quelles étaient les priorités dans leur région en ce qui à trait aux infrastructures de transport.

Les constats ci-dessous sont le résultat de ces rencontres.  Noter que cette page sera mise à jour périodiquement. Pour consulter l’étude au complet, cliquer ici.

Infrastructures de transport : constats généraux

La région connaît un essor avec le développement de l’énergie éolienne, notamment à Dégelis et Kamouraska, ce qui nécessite des infrastructures adaptées. Pourtant, des régions comme le Bas-Saint-Laurent manquent souvent de considération par rapport aux grandes villes. Or, le tourisme, pilier économique local, dépend de routes en bon état, tout comme le port de Cacouna et le traversier, des infrastructures essentielles dont l’optimisation reste un enjeu.

Consulter le document PDF de l’étude au complet

Transport routier

  • Dans la région de Témiscouata qui regroupe 19 municipalités, les routes sont en piètre état. Il n’y a pas de financement pour les garder belles. Témiscouata-sur-le-Lac est la plus grande municipalité et les rues sont défaites et il faut les remettre au goût du jour. La rue Pelletier est l’axe commercial et c’est le projet le plus gros et important à faire. Il y a enjeu à la fois pour le commerce et pour le tourisme.
  • MRC Rivière-du-Loup : il y a un besoin d’optimisation du réseau. Par exemple il y a l’entreprise Premier Tech qui a beaucoup d’employés et qui bénéficierait d’un élargissement de la voie.
  • La halte routière de Notre-Dame-de-Portage est en train d’être refaite. C’est un beau modèle et il faut reproduire cela pour les autres. Les haltes routières représentent l’image de la région et il y en a 2-3 de fermés, cela n’envoie pas le bon message.
  • Route 132 et 20 : il s’agit d’axe important pour le tourisme. La 20 est en mauvaise condition dans le coin de Rivière-du-Loup et il faut changer de voie pour éviter les trous et les tremblements. Bonification : prolonger la 20 jusqu’à Rimouski.

 

Transport ferroviaire

  • La région a joué un rôle précurseur dans le ferroviaire, mais maintenant l’accès est difficile. À titre d’exemple le train part à 4h du matin et la gare n’est même pas ouverte au public. Le train de passagers doit aussi céder la voie pour le commercial. À l’heure actuelle, VIA Rail veut être soutenue pour le renouvellement de leur flotte, mais il n’y a pas de garantie de service. En fait, la compagnie parle peut-être de cesser le service, car il y a des enjeux comme le déneigement et la rentabilité. On veut pousser les gens à utiliser le transport en commun, mais le réseau actuel n’est pas idéal (on arrive dans des ports).

 

Transport en commun

  • Transport Orléans Express ne passe maintenant plus dans les petites villes, il faut donc que les citoyens se déplacent en voiture. Ce n’est pas idéal pour ceux qui doivent se déplacer dans les grands centres pour des traitements médicaux.
  • L’arrêt voyageur de Dégelis est vétuste

 

Transport portuaire

  • le port de Cacouna : il y a eu plusieurs investissements par le passé (12M$ en 2022 et 20M$ en 2012). Il s’agit d’un projet porteur, mais c’est actuellement en attente pour le dossier Rivière-du-Loup Saint-Siméon. Des entreprises ont des projets sur la glace et attendent de voir ce qui va se passer. Il faut inciter les armateurs à y venir et optimiser l’infrastructure. Il faut aussi revoir le quai. Si on améliore l’harmonisation de la voie navigable, on réduit l’achalandage sur les routes. Actuellement des entreprises de la région voient leur marchandise être expédiée au port de Montréal et revenir par camion ce qui est une aberration. Le transport maritime produit moins de GES, c’est un autre bénéfice à considérer.

 

Transport par traversier

  • Il y a des travaux majeurs à faire pour le traversier et il y a des retards importants (c’est en attente depuis 2-3 ans). Il y a eu l’achat du SRMA il y a quelques années, mais celui-ci ne rentre pas dans le garage, ce qui pose un problème. La STQ envisage donc de déménager le traversier à Cacouna, mais cela entraînerait une perte pour le tourisme et pour l’économie selon les gens consultés. Lien essentiel entre les deux rives qui fonctionne 9 mois sur 12 avec un potentiel de 800 personnes par traverse.

 

Autres informations pertinentes

  • Les régions ont beaucoup d’infrastructures, mais peu de moyens. Pour la réfection, il faut avoir les plans avant d’être présélectionné pour une subvention, ce qui représente une mauvaise utilisation des ingénieurs.
  • L’asphaltage est toujours à refaire, il faudrait envisager de façon générale de faire de la R&D pour trouver comment mieux faire les choses.
  • Il faut faire les égouts et l’aqueduc en même temps qu’on refait les routes.

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