Côte-Nord
La FCCQ a tenu des consultations au printemps 2024 pour demander à ses membres et son réseau de chambres de commerce quelles étaient les priorités dans leur région en ce qui à trait aux infrastructures de transport.
Les constats ci-dessous sont le résultat de ces rencontres. Noter que cette page sera mise à jour périodiquement. Pour consulter l’étude au complet, cliquer ici.
Infrastructures de transport : constats généraux
La Côte-Nord, malgré son vaste territoire et ses nombreuses ressources naturelles, demeure enclavée et dépendante de l’offre de transport et de l’état des infrastructures. Avec l’augmentation du trafic et la multiplication des projets hydroélectriques, les infrastructures routières peinent à répondre à la demande. L’espoir d’un pont entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac est largement partagé pour améliorer la fluidité. Parmi les infrastructures stratégiques de la région figurent la Route 138, la Route 389, les aéroports et les traversiers.
Transport routier
- Les routes ne sont pas adaptées pour le transport projeté pour les années à venir.
- Impact économique de l’état des routes de la région :
- Rendez-vous médical reporté parce qu’ils ne sont pas capables de se rendre à temps (goulot d’étranglement)
- Détour vers Saguenay (ajoute beaucoup de kilométrage et de temps)
- Après la Malbaie les routes sont étroites.
- Route 138
- Une route sans alternative (pas de route parallèle). Si la route ferme, l’alternative est un hélicoptère ou le détour par Saguenay.
- Augmentation des voyages Baie-Comeau – Port-Cartier
- À cause de l’érosion, certaines parties de la route devront être déplacées dans les prochaines années
- Route impraticable de Sheldrake à Minganie
- Route de Sept-Îles vers l’aéroport est difficile d’accès
- Route à refaire de Minganie à Havre-Saint-Pierre
- Havre-Saint-Pierre
- Route étroite : danger pour les vélos et les piétons.
- Route 389
- C’est sur cette route qu’on retrouve le plus grand nombre d’accidents graves au Québec
- Route de Fermont a besoin d’entretien
- Route de 200-300km sans pavement
Transport aérien
- Pointe-Lebel (dessert Baie-Comeau) :
- Fermé parce qu’il n’y a pas de transporteur aérien (ils sont prêts à venir si l’aéroport est rénové à l’intérieur et permet un meilleur accueil des passagers)
Transport par traversier
- Moyen de transport qui permet de se connecter avec les autres régions
- Nouveaux traversiers, mais moins efficaces
- Sécurité : arrivée de plusieurs véhicules en même temps, 72km sans dépassement, alors cela crée des goulots d’étranglement
- 2 bateaux au lieu de 3 : 1 bateau au 20 minutes, mais le déchargement prend 28 minutes
Fiabilité : bris, arrêt technique, industrie charge une prime pour la Côte-Nord à cause du temps d’attente, augmentent les coûts de transport.
Des enjeux ou infrastructures à nous adresser?