Montérégie

La FCCQ a tenu des consultations au printemps 2024 pour demander à ses membres et son réseau de chambres de commerce quelles étaient les priorités dans leur région en ce qui à trait aux infrastructures de transport.

Les constats ci-dessous sont le résultat de ces rencontres.  Noter que cette page sera mise à jour périodiquement. Pour consulter l’étude au complet, cliquer ici.

Infrastructures de transport : constats généraux

Cette région allie proximité avec Montréal et des municipalités à vocation agricole. Les températures extrêmes et le camionnage détériorent les chaussées. La priorisation des travaux devrait être réévaluée : certaines routes en bon état sont repavées tandis que d’autres, visiblement plus abîmées, sont négligées. De plus, valoriser le transport en commun aiderait à réduire les congestions aux heures de pointe.

Transport routier

  • Pont Mercier : la condition de la chaussée est mauvaise. Il y a souvent une voie de fermée pour repaver des trous.
  • Échangeur 10 – 30 : il faut remettre à niveau cet échangeur. Au coin de la 10 et la 30, il y a des bouchons jour après jour. Il faut favoriser le transport en commun, mais il n’y a pas de voies réservées ni de SRB, donc les bus sont aussi dans le trafic.
  • Boulevard St-Jean-Baptiste : la ville voulait l’élargir à deux voies, car il y a des problèmes majeurs d’embouteillage à l’heure de pointe (15 à 20 000 voitures / jour)
  • La 15 vers les É.-U. est un axe commercial important pour le transport de marchandises. La route est bien entretenue, mais il faudrait aussi des dispositifs contre la neige et le vent.
  • Autoroute 30 : il y a un projet d’élargissement et de voie dédié sur la table pour revoir la vocation entre 10 et 20. Projet de voie dynamique : voie réallouée selon le moment de la journée, pas assez de volume de transport en commun pour avoir une voie dédiée.
  • Boulevard Taschereau : il faut faire des réparations et revoir la vocation. D’autres modes de transport sont nécessaires pour revitaliser le boulevard.
  • Pont de l’Île-aux-Tourtes : actuellement en rénovation, mais il faut être patient, car cela engendre de la congestion. Impact de la fermeture totale et partielle : 400 entreprises de la région qui ont subi un impact économique et certains commerces de détail ont parlé de devoir fermer.
  • Autoroute 20 : dans le secteur de Vaudreuil-Dorion et de L’Île-Perrot, l’axe est entrecoupé d’intersection et de feux de circulation, ce qui est inacceptable étant donné le volume de transport. La situation est exacerbée par les travaux en ce moment sur le pont de l’Île-aux-Tourtes. Le projet de parachèvement de l’autoroute 20 est sur la table depuis 1964, mais il est constamment repensé, replanifié et finalement rejeté.  C’est actuellement à l’étude, mais pas encore inclus dans le PQI.

 

Transport en commun

  • Sur les 23 municipalités dans la Montérégie-Ouest, 11 sont membre de la CMM et paye une cote part à Exo et 7 n’ont pas de service de transport en commun malgré tout.

 

Transport aérien

  • Aéroport de St-Hubert : Il y a 4 millions de passagers annuellement. L’aéroport est en train d’être revampé actuellement.

Transport portuaire

    • Port de Sainte-Catherine : un port qui est utilisé pour acheminer des marchandises vers le Grand Nord. Pas nécessairement besoin d’entretien ou de réfection selon les discussions. En revanche, le fait que la voie maritime ferme l’hiver a un impact sur les entreprises. Par exemple, une entreprise doit entreposer sa marchandise avant l’hiver pour éviter d’utiliser le transport ferroviaire coûteux.

 

Autres informations pertinentes

  • L’avènement de la 30 a été positif pour le transport dans la région, cependant plusieurs commerces ont fermé puisque moins de gens passent par les municipalités.
  • On a pelté beaucoup les problèmes de transport par avant dans les dernières années au Québec et maintenant on doit y faire face dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’arrimage entre les besoins du public et du privé.
  • Effectuer les travaux de nuit peut être bénéfique pour la mobilité des usagers si c’est bien fait. Cependant, le défi est complexe, les coûts sont plus importants et la main-d’œuvre est difficile à trouver.
  • Il ne semble pas y avoir de routes qui feraient en sorte que des municipalités seraient enclavées si une route était fermée.
  • Il faut penser à revoir la vocation d’un actif lorsqu’on le remet à niveau.

 

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