Communiqués
7 novembre 2024
Communiqués
7 novembre 2024
Montréal, le 7 novembre 2024 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) unissent leurs voix pour sonner l’alarme sur les graves répercussions des arrêts de travail au Port de Montréal.
Alors que les conflits de travail se succèdent au Canada et que les ports de la côte Est des États-Unis pourraient faire face à de nouvelles grèves dès janvier 2025, il est impératif que le gouvernement fédéral intervienne pour résoudre définitivement ce conflit de travail au port de Montréal. Pour les chambres de commerce, l’imposition d’un arbitrage obligatoire aux parties concernées est nécessaire.
Le conflit de travail actuel entraîne des répercussions non seulement sur la métropole, mais aussi sur des dizaines de milliers d’entreprises au Québec, au Canada et même dans le Nord-Est américain. Ces entreprises dépendent des opérations et de la capacité du port de Montréal à importer et exporter leurs matériaux et produits. Les effets se font déjà ressentir et les impacts sur les compagnies risquent d’être significatifs au cours des prochaines semaines.
Il ne faut pas oublier que les entreprises ne sont pas les seules qui sont prises en otage durant ces conflits. Les effets négatifs de cette situation touchent l’ensemble des Québécois, des Canadiens et également les entreprises à l’extérieur de nos frontières qui font affaire au Canada.
CITATIONS
« Les conflits de travail aux ports de Montréal et de la Colombie-Britannique représentent une véritable tempête parfaite. Nos chaînes d’approvisionnement, déjà fragilisées ces dernières années, ont été particulièrement mises à mal ces derniers mois. Malgré l’intervention du gouvernement fédéral dans les conflits ferroviaires l’été dernier, la situation actuelle s’apparente de plus en plus à une catastrophe économique, nécessitant une action similaire du gouvernement. La FCCQ s’inquiète que l’ensemble de notre économie canadienne soit mise en péril par ces nombreux conflits de travail », a affirmé Alexandre Gagnon, vice-président, Travail et capital humain à la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).
« Le Port de Montréal subit un troisième conflit de travail en quatre ans. Ça n’a aucun sens. Ces grèves à répétition déstabilisent nos chaînes d’approvisionnement et érodent la réputation de fiabilité de Montréal comme port d’entrée pour le Midwest américain. À court terme, ce sont des pertes directes qui se profilent pour nos entreprises et une pression inflationniste sur les prix pour tous les consommateurs. À long terme, c’est notre compétitivité générale qui est mise en péril. Cet étranglement progressif de nos chaînes d’approvisionnement doit cesser », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Le caractère cyclique des grèves au Port de Montréal, mais également dans l’ensemble de la chaîne logistique, depuis plus d’une dizaine d’années, témoigne d’un système brisé qui prend en otage l’ensemble de notre économie et de l’Est de Montréal. Les conséquences de ces grèves vont bien au-delà des pertes économiques immédiates; elles nuisent à la confiance des investisseurs, à l’attractivité de Montréal sur la scène internationale et finissent ultimement par toucher les petits commerces et citoyens dans un contexte inflationniste. Le gouvernement fédéral doit prendre ses responsabilités et agir immédiatement de manière décisive pour garantir la continuité et la fluidité des opérations portuaires à Montréal et partout au pays », a déclaré Jean-Denis Charest, président-directeur général de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.
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Renseignements :
Javier Garcia Attaché de presse Fédération des chambres de commerce du Québec C. 438 408-3731 T. 514 844-9571 poste 3586 javier.garcia@fccq.ca |
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