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Main-d'œuvre et immigration

Communiqués

14 décembre 2021

Des signaux positifs pour la main-d’œuvre, l’aide aux entreprises et le rétablissement des finances publiques, selon la FCCQ

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) perçoit plusieurs signaux positifs en matière d’immigration, de prolongement ciblé des programmes d’aide aux entreprises et de retour à l’équilibre budgétaire dans la mise à jour économique et budgétaire présentée aujourd’hui par la vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland.

La réduction des délais en immigration : un investissement payant

« Le milieu des affaires québécois avait des attentes claires en vue de cette mise à jour économique, à commencer par l’importance d’investir rapidement pour accélérer les délais de traitement des dossiers d’immigration. La somme de 85 M$ annoncée aujourd’hui est un signal très positif envoyé aux candidats à l’immigration et aux employeurs. On sent que l’appel de la FCCQ et de  tout le milieu des affaires a enfin été entendu à Ottawa. Il est très possible que cette mesure seule ne soit pas suffisante, mais c’est encourageant de savoir que le gouvernement fédéral reconnait le problème et veut s’y attaquer », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

Les programmes d’aide ciblés demeurent nécessaires

La mise à jour économique inclut les différentes mesures du projet de loi C-2 qui avaient déjà été annoncées : la prolongation du Programme d’embauche pour la relance économique du Canada (PEREC), les programmes de relance pour le tourisme et l’accueil ainsi que pour les entreprises les plus durement touchées ainsi que le programme de soutien en cas de confinement local.

« Nous souhaitions voir les programmes d’aide spécifiques aux secteurs en difficulté être maintenus tant et aussi longtemps qu’ils seront nécessaires et efficaces, en étant modulés si besoin est. Le projet de loi C-2 répond à cette demande et nous sommes donc satisfaits de les retrouver dans la mise à jour budgétaire d’aujourd’hui. L’annonce d’un investissement de 50 M$ dans les ports canadiens afin de faire baisser la pression sur les chaînes d’approvisionnement est un ajout intéressant. Nous demandons au gouvernement fédéral de s’assurer que les ports québécois, maillons essentiels de notre tissu économique, reçoivent leur juste part dans le cadre de cet appel de propositions à venir », a souligné M. Milliard.

Le retour à l’équilibre budgétaire apparait de nouveau à l’horizon

La mise à jour budgétaire dévoilée aujourd’hui par la ministre Freeland fait état d’une révision à la baisse des déficits pour l’an dernier et pour l’année courante. Le déficit prévu cette année est de 145G$, mais devrait diminuer graduellement jusqu’à atteindre 13 G$ en 2026-2027, ce qui rapproche le Canada de l’équilibre budgétaire. La croissance du PIB devrait s’élever à 4,6% en 2021 et 4,2 % en 2022, ce qui témoigne de la solidité de la relance économique, mais aussi de l’ampleur de la crise dont nous sortons.

« Nous sommes satisfaits de constater un réel effort de rétablissement des finances publiques dans le portrait et les prévisions dévoilés aujourd’hui. Le défi sera maintenant de suivre la voie qui est maintenant tracée vers un retour à l’équilibre budgétaire. Les nombreuses promesses électorales faites plus tôt cet automne s’annoncent coûteuses; il ne faudrait pas que le budget du printemps prochain nous fasse dévier de la trajectoire. En effet, le problème de la dette reste inquiétant, notamment avec un ratio dette brute / PIB très élevé, à 48%. La baisse de ce ratio devrait être la priorité financière du gouvernement fédéral afin de garantir la viabilité à long terme des finances publiques », a indiqué M. Milliard.

Les travailleurs expérimentés : un actif à considérer davantage

La FCCQ est déçue de constater que la rétention des travailleurs expérimentés n’ait pas été abordée dans la mise à jour économique du gouvernement du Canada. On y annonce toutefois une future stratégie afin de remédier aux pénuries de main-d’œuvre à venir en 2022.

« Considérant le taux de postes vacants évalué à près de 280 000 au Québec, il est essentiel que le gouvernement fédéral élabore un plan d’action global qui permettra de contrer les effets négatifs de la pénurie de main-d’œuvre. Des mesures plus robustes pour augmenter l’âge de départ à la retraite pourraient faciliter le maintien en l’emploi de ces travailleurs. Également, une révision des limites du supplément de revenu garanti ainsi que le report de l’âge maximal de transformation des régimes de retraite en Fonds enregistré de revenu de retraite seraient nécessaires. La FCCQ demande au gouvernement fédéral d’intégrer ces mesures dans leur future stratégie », a conclu M. Milliard.

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