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Entrepreneuriat

Lettres ouvertes

7 février 2022

La fin du télétravail obligatoire est la suite logique

La question de la levée des mesures sanitaires a fait beaucoup de bruit dans les derniers jours. Le nombre d’hospitalisations étant la mesure phare pour évaluer l’état de la situation pandémique, la baisse constante observée récemment au Québec est une excellente nouvelle.

L’assouplissement de certaines mesures qui s’en est suivi, comme la réouverture partielle des salles à manger, salles de spectacles et cinémas, apporte un peu de répit à une économie qui a énormément souffert et à des entrepreneurs qui sont à bout de souffle.

Il est maintenant temps de poursuivre le plan de déconfinement et de mettre fin au télétravail obligatoire, décrété depuis décembre dernier par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé. Malgré les impacts majeurs sur leurs opérations, les employeurs se sont pliés à cette consigne et nos associations ont repris le message de la Santé publique auprès de nos membres.

On retourne prudemment à un rythme de vie plus normal et la fin du télétravail obligatoire doit en faire partie. Plusieurs États qui avaient instauré une telle mesure ont déjà levé l’obligation. C’est le cas en France, notamment, où le premier ministre, Jean Castex, a déclaré cette semaine que le télétravail « restera[it] recommandé en laissant aux entreprises le soin de maintenir le bon niveau ».

Nous croyons que cette approche devrait également s’appliquer au Québec. Pour un grand nombre d’entreprises, le télétravail et les formules hybrides demeureront une réalité. Les entrepreneurs sont les mieux placés pour déterminer quels sont les horaires et les formes de travail qui conviennent le mieux. Le gouvernement doit leur redonner rapidement cette flexibilité et cesser d’imposer des contraintes sur leurs opérations.

Impatience

Une majorité de travailleurs est également impatiente de retourner travailler en présentiel. Soulignons les impacts sur la santé mentale de certains employés que ce confinement a pu contribuer à accentuer.

Il est aussi plus que temps de donner une bouffée d’oxygène à nos centres-villes, à Montréal comme ailleurs au Québec, qui sont délaissés depuis plusieurs mois. La perte d’achalandage liée au télétravail ne peut plus se poursuivre. La voix unie de nos associations se veut un message fort, un plaidoyer en faveur de la vitalité de nos centres-villes. Les travailleurs, comme les touristes, doivent à nouveau faire vibrer le cœur de nos villes.

Nous devrons maintenir notre vigilance pour lutter contre le virus et, en parallèle, le gouvernement devra poursuivre le déploiement de certaines mesures. La distribution de tests rapides en entreprise doit s’accélérer, tout comme la campagne pour la troisième dose de vaccin contre la COVID-19. Les entrepreneurs québécois ont fait d’énormes efforts pour rendre les lieux de travail les plus sécuritaires possible. Ils doivent maintenant avoir la possibilité d’y faire revenir leurs employés.

Cosignataires : François Vincent, vice-président, Québec, de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec, Véronique Proulx, présidente-directrice générale de Manufacturiers et Exportateurs du Québec, et Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

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