Communiqués
11 mars 2021
Communiqués
11 mars 2021
Selon un nouveau sondage mené auprès de ses membres, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) constate que le contexte particulier qui prévaut depuis maintenant une année a accentué une tendance déjà présente concernant le travail en dehors des horaires réguliers. La création de places en services de garde éducatifs à l’enfance devrait donc s’accompagner d’une plus grande flexibilité dans les heures d’ouverture offertes, afin de correspondre à la nouvelle réalité du marché du travail, selon la FCCQ. Ce coup de sonde survient deux semaines après un autre sondage qui révélait l’impact économique important de la pénurie de places au Québec.
Le défi des horaires atypiques pour la conciliation travail-famille
Le questionnaire soumis aux membres de la FCCQ portait sur les besoins dans les offres de services de garde pour faciliter la conciliation travail-famille des travailleurs. Ce nouveau coup de sonde démontre une tendance lourde du milieu économique québécois, soit celle de la place importante occupée par les horaires de travail atypiques. Plus de 50 % des entreprises répondantes ont indiqué avoir des horaires situés en dehors des quarts de travail réguliers, soit de 9 h à 17 h.
Les entrepreneurs constatent pourtant que les services de garde fréquentés par les enfants de leurs employés n’offrent souvent pas de disponibilité tôt le matin et en soirée, les deux périodes de travail les plus courantes à l’extérieur des heures régulières. Cette réalité du marché de l’emploi démontre la pertinence d’une nouvelle analyse portant sur l’offre des heures proposée pour les services de garde éducatifs à l’enfance.
« Nous invitons le ministre Lacombe ainsi que le ministère de la Famille à inclure ce nouveau facteur dans leur réflexion pour la réforme des services de garde à l’enfance. La concordance entre la réalité des besoins des entreprises pour leur main-d’œuvre et l’extensibilité des horaires des garderies est un élément essentiel pour pallier les insuffisances actuelles de notre société. Cet élément, combiné au manque de places disponibles, a un impact majeur sur l’économie québécoise », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
L’importance de l’arrimage entre les besoins et l’offre
« En l’absence d’une augmentation du nombre de places disponibles et sans un arrimage entre les heures de travail des parents et les heures offertes pour les services de garde éducatifs à l’enfance, il sera très difficile pour les entreprises de recruter et de retenir leurs employés si ceux-ci sont dans l’incapacité de trouver une garderie. L’insuffisance de places et le besoin de flexibilité dans les horaires des services de garde ont pour effet de retarder la relance de notre marché et de nuire à la vitalité de nos entreprises », a conclu Charles Milliard.
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