Communiqués
13 février 2020
Communiqués
13 février 2020
Le gouvernement du Québec voit ainsi son investissement passer à 25 % de la valeur globale du programme, les ventes de l’A220 pourront continuer à croître, la production des avions pourra se poursuivre ici, au Québec, et Bombardier voit son obligation de financer la croissance de l’A220 retirée.
« L’expertise du A220 est au Québec et une part importante de la réussite du modèle actuel provient du programme de la Série C de Bombardier », souligne Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. « Airbus comprend que la bonne décision est de maintenir ses activités à Mirabel et les milliers d’emplois de qualité liés à cet avion, dont le caractère novateur est impressionnant. »
Pour la FCCQ, il importait aussi de protéger la valeur de l’investissement du gouvernement du Québec, ce que cette annonce vient confirmer. « Dans un contexte où la valeur de l’investissement public de 1,3 G$ a diminué au cours des dernières années, l’État québécois se donne les moyens non seulement de retrouver la valeur initiale du placement, mais que celui-ci soit profitable à moyen et long terme », remarque Charles Milliard.
Les projections de vente sont positives et les commandes récentes ont bondi rapidement, durant la dernière année et demie. Déjà, plus d’une centaine d’avions sont en circulation, ce qui laisse entrevoir un avenir prometteur pour l’A220 et le retour sur l’investissement québécois d’ici 2026.
La suite pour Bombardier
Bien que Bombardier se retire de ce secteur précis de l’aviation commerciale, il n’en demeure pas moins que ce fleuron de l’économie québécoise est reconnu mondialement pour sa division d’avions d’affaires, avec plus de 10 800 employés au Québec. « L’industrie aéronautique est un secteur important et essentiel pour la croissance économique du Québec, avec des emplois bien rémunérés dans plusieurs régions, en plus de générer des retombées importantes grâce aux exportations. Nous sommes confiants qu’à travers sa transformation, Bombardier saura conserver sa place au cœur de cette industrie », conclut Charles Milliard.
Partager