Communiqués
12 février 2020
Communiqués
12 février 2020
Après quelques jours où les trains ne peuvent circuler dans le corridor ferroviaire le plus achalandé au Canada, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) demande l’intervention des gouvernements fédéral et provinciaux afin de dénouer l’impasse et de faire libérer les voies des trains de marchandises et de passagers.
« Le secteur ferroviaire est essentiel dans la chaîne logistique de transport et pour les déplacements des passagers, dont les gens d’affaires », commente Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. « Les manifestants qui bloquent les déplacements ferroviaires peuvent certainement avoir l’oreille des gouvernements en s’assoyant pour dialoguer et en permettant la reprise du transport des marchandises et des voyageurs. »
Alors que l’arrêt obligé des opérations ferroviaires du Canadien National (CN) a des conséquences importantes pour l’efficacité des échanges commerciaux, le président-directeur général de la FCCQ rappelle que le transport par train est crucial pour plusieurs secteurs de l’économie québécoise et canadienne : « On peut penser au propane, mais aussi aux matières premières pour plusieurs médicaments, de même que des produits périssables qui doivent atteindre les marchés. »
Le transport des passagers, quant à lui, grandit en popularité, puisque les voyageurs et gens d’affaires comptent sur un moyen de transport ayant des bénéfices écologiques reconnus, entre autres par la diminution de la congestion routière.
« Les gens d’affaires de partout au Québec se voient obligés de remplacer le train comme mode de déplacement vers Toronto, ce qui a des impacts non seulement pour les voyageurs, mais pour VIA Rail également », souligne Charles Milliard. « Plusieurs entreprises ressentent, par ailleurs, les effets de l’annulation des départs des trains de banlieue et doivent fournir des accommodements à leurs employés. »
Pour la FCCQ, le gouvernement fédéral doit prendre le leadership, avec les provinces, pour établir le dialogue avec les manifestants et permettre à l’économie de reprendre son cours. « Le ministre des Transport avait permis une résolution efficace au conflit de travail de l’automne dernier. Il doit faciliter l’adoption d’une solution rapide pour éviter que les perturbations ferroviaires ne se prolongent », conclut Charles Milliard.
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