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27 septembre 2024

Port de Montréal : un nouveau conflit de travail qui pourrait une fois de plus paralyser l’approvisionnement des Québécois et des Canadiens, prévient la FCCQ

Montréal, 27 septembre 2024 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) souligne son exaspération devant la nouvelle menace de grève au Port de Montréal et soulève sa préoccupation quant aux impacts économiques durables que pourrait engendrer l’exécution de celle-ci.

Un nouveau conflit de travail entraînerait des répercussions sur des dizaines de milliers d’entreprises québécoises, canadiennes et même du Nord-est américain dont les opérations dépendent de la capacité du port de Montréal à importer et exporter leurs matériaux et produits. Les effets seraient importants à court terme, mais également à long terme.

« Pour l’instant, la FCCQ demande au syndicat des débardeurs de suspendre le plus rapidement possible sa menace de grève et retourner à la table de négociation, afin d’obtenir une entente équitable et viable, permettant surtout de redonner confiance en notre chaîne d’approvisionnement », affirme Alexandre Gagnon, vice-président, Travail et Capital humain à la FCCQ.

Il s’agirait d’un troisième conflit de travail entre l’Association des employeurs maritimes et le Syndicat des débardeurs de Montréal depuis 2020. Après les conflits de travail au Port de Vancouver en 2023 et au cours de l’été 2024, ainsi que ceux qui ont paralysé l’industrie ferroviaire canadienne récemment, la réputation du Québec et du Canada auprès de nos partenaires commerciaux pourrait être encore plus ébranlée à l’international.

En 2022, un groupe de travail avait été mis en place par le gouvernement fédéral afin de mettre en lumière des solutions aux enjeux des chaînes d’approvisionnement canadiennes. Les experts ont démontré que les multiples conflits de travail, la pandémie et les changements climatiques ont mis une pression importante sur la chaîne d’approvisionnement et qu’il fallait prendre des mesures fortes afin de rendre notre économie plus résiliente.  Malheureusement, force est de constater que la paix industrielle nécessaire au bon fonctionnement de cette chaîne d’approvisionnement connaît actuellement de nombreux ratés.

« Dans les prochains mois, nous appelons le gouvernement et l’ensemble des parlementaires à enclencher un examen approfondi de notre régime de relations de travail régissant les industries de juridiction fédérale.  Nous devons mettre en place des mécanismes assurant des négociations de convention collective durant lesquels l’exercice du rapport de force ne s’exercera pas au détriment de l’ensemble de l’économie canadienne », conclut Alexandre Gagnon.

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Renseignements :

Javier Garcia

Attaché de presse

Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

C. 438 408-3731 T. 514 844-9571 poste 3586

javier.garcia@fccq.ca

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