Communiqués
21 octobre 2021
Communiqués
21 octobre 2021
Pour la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), il sera important que le projet de loi n°1 modifiant la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance déposé ce matin, vienne combler une fois pour toutes les nombreuses places manquantes dans le réseau aux quatre coins du Québec.
Cette demande est attendue non seulement chez les parents et le personnel du réseau, mais aussi chez les entreprises dont le développement de leurs activités est grandement affecté par cette problématique. Au cours de la dernière année, la FCCQ a d’ailleurs publié un mémoire relatant les impacts négatifs du manque de places en services de garde éducatifs sur le développement économique du Québec et de ses régions.
Conséquence directe sur le développement des entreprises
En effet, selon un coup de sonde réalisé auprès des membres de la FCCQ, plus de 85 % des répondants affirment que le manque de places en services de garde éducatifs a des conséquences directes sur le développement de leur entreprise. Parmi les effets négatifs tangibles, notons le retard dans le développement de nouveaux projets et les difficultés pour avoir accès à de nouveaux capitaux et le recrutement de nouveaux talents.
« Le milieu d’affaires aux quatre coins du Québec nous a exprimé que le manque d’offre pour des services de garde éducatifs a des conséquences directes sur l’essor de leur entreprise. On observe des tendances lourdes sur l’activité économique, notamment en raison d’une hausse du taux d’absentéisme et d’employés qui doivent diminuer leurs heures travaillées. La conciliation travail-famille représente un défi pour de nombreux parents et trop souvent, ce sont des femmes qui en sont les victimes et qui doivent retarder leur retour au travail », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
L’accès aux services de garde à l’enfance comme outil de développement économique des régions
La FCCQ tient à souligner les changements apportés aux mécanismes d’évaluation des besoins en services de garde. Cependant, certaines précisions quant aux processus d’évaluation devront être clarifiées. Étant l’une des principales demandes de la FCCQ, il est primordial d’inviter les acteurs économiques à prendre part aux différents processus d’évaluations régionales afin de limiter les impacts négatifs du manque de place en services de garde.
« Nous continuerons à jouer un rôle actif sur cet enjeu important et nous nous rendons disponibles pour discuter des besoins régionaux avec le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe. Les chambres de commerce des différentes régions ont mis sur pied des initiatives afin de répondre aux besoins de service de garde des employeurs. Leurs expertises représentent un atout indispensable pour le gouvernement », a conclu Charles Milliard.
La FCCQ veillera à suivre de près l’évolution de ce projet de loi afin de s’assurer que le plan d’action du gouvernement prendra en compte les besoins des entreprises qui sont actuellement confrontés à une pénurie de main-d’œuvre.
Partager