Communiqués
12 septembre 2024
Communiqués
12 septembre 2024
Le mémoire est disponible en ligne ici
La question des prestations d’invalidité
Alors que la FCCQ est en faveur d’un allègement du fardeau administratif des médecins afin de leur permettre de prendre en charge plus de Québécois, les employeurs demeurent inquiets quant à l’impact sur le coût de leur régime d’avantages sociaux. Il est à l’avantage de tous que les employeurs puissent avoir l’ensemble des informations nécessaires quant à la gestion des dossiers d’invalidité de leur travailleur afin de favoriser un retour prompt et sécuritaire en emploi.
« Bien que cette modification législative aura certainement des impacts importants sur l’accès aux services de santé pour les Québécois, elle pourrait avoir également certains effets pervers. Il faudrait éviter de mettre trop d’embuches dans les demandes de suivis. La diminution des formulaires et l’espacement entre les rencontres ne devraient pas être un obstacle à la communication nécessaire entre un employeur et son travailleur et le professionnel de la santé traitant. Le professionnel de la santé devrait toujours favoriser un retour rapide, même partiel, à l’emploi », affirme Alexandre Gagnon, vice-président, Travail et capital humain à la FCCQ.
La méconnaissance du droit du travail par les médecins traitants
Pour les employeurs, il est essentiel d’assurer un retour au travail rapide et sécuritaire pour les travailleurs ayant subi des lésions professionnelles. Les médecins traitants ont une mécompréhension de leur rôle quant au droit du travail. Pourtant, les médecins occupent un rôle primordial dans le rétablissement ainsi que dans l’évaluation des limitations physique et psychique d’un travailleur.
« Le manque de formation et le manque de soutien que les professionnels de la santé bénéficient lorsqu’ils interviennent dans la relation employeur-employé a des impacts majeurs sur les milieux de travail. Il est primordial de favoriser la disponibilité de ressources et d’un réseau de support spécialisé en santé au travail sur lesquels ceux-ci peuvent s’appuyer lorsqu’ils traitent des patients ayant eu des accidents de travail. Cela allégera leur travail et la pression qui leur incombe », a conclu Alexandre Gagnon.
Toutefois, considérant la complexité de notre régime de gestion et d’indemnisation des invalidités engendrées par le travail, il est important que les éventuels ajustements à notre réglementation en santé et sécurité du travail se fassent sous l’égide de la CNESST.
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Renseignements :
Javier Garcia
Attaché de presse
Fédération des chambres de commerce du Québec
javier.garcia@fccq.ca
Cellulaire : 438 408-3731
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