Lettre de commentaires
20 août 2024
Lettre de commentaires
20 août 2024
La FCCQ craint que l’échéancier de 2035, comme indiqué par le projet de règlement, ne donne pas suffisamment de temps afin d’adéquatement mettre à niveau l’ensemble des infrastructures nécessaires à la demande grandissante en véhicules électriques (VÉ), notamment dans les régions les plus éloignées.
Si nous désirons atteindre une réduction des émissions de GES de 37,5% d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990, le secteur des transports doit drastiquement être décarboné étant donné qu’il s’agit de la source la plus importante d’émissions de GES au Québec.
En 2023, 16 % des véhicules neufs vendus au Québec étaient électriques. En 2025, 22% des véhicules vendus au Québec devront être électriques, faute de quoi les manufacturiers seront pénalisés. Cependant, ce taux est censé bondir à 45% en 2027. Cette cible est-elle réalisable, considérant que les ventes de VÉ ralentissent déjà dans le monde, à cause du coût élevé de production?
En 2023, 16 % des véhicules neufs vendus au Québec étaient électriques. En 2025, 22% des véhicules vendus au Québec devront être électriques, faute de quoi les manufacturiers seront pénalisés. Cependant, ce taux est censé bondir à 45% en 2027. Cette cible est-elle réalisable, considérant que les ventes de VÉ ralentissent déjà dans le monde, à cause du coût élevé de production?
«Dans les prochaines années, ceux et celles qui utilisent leur véhicule sur de grandes distances, les familles nombreuses et celles à faibles revenus seront des groupes démographiques qu’il faudra persuader avec des incitatifs. En tête de liste des avantages qui devront être mis de l’avant se trouvera le coût des voitures électriques vis-à-vis celles à essences», a conclu Mathieu Lavigne.
Accélérer le déploiement de bornes de recharge dans les régions éloignées pour rattraper le retard en comparaison aux régions urbaines.
Renoncer à l’abolition annoncée des subventions offertes pour l’achat de véhicules électriques.
La FCCQ, en tant qu’organisation qui soutient les principes de la décarbonation de notre économie, réitère l’importance d’accorder toute notre attention à l’électrification des transports et en l’occurrence, à l’automobile, en maintenant l’aide gouvernementale à l’achat de véhicules électriques et en redoublant d’efforts pour fournir des bornes de recharge aux quatre coins du Québec.
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