Communiqués
9 juillet 2020
Communiqués
9 juillet 2020
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) est satisfaite des changements apportés au Règlement sur l’immigration au Québec en regard au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), présentés aujourd’hui par la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Nadine Girault. Le gouvernement semble avoir pris bonne note de plusieurs des commentaires effectués depuis la prépublication du règlement le 28 mai dernier.
Les modifications prévoient des assouplissements pour les étudiants étrangers ayant déjà amorcé leur cursus scolaire au Québec en octroyant un droit acquis à ceux obtenant leur diplôme d’ici la fin de l’année et en reconnaissant les stages en milieux de travail comme étant une expérience de travail acceptable.
« Les modifications apportées tiennent compte des commentaires du milieu économique pour répondre aux besoins du marché du travail. Nous croyons à l’apport de l’immigration pour le développement de l’économie québécoise et nous rappelons que le meilleur indice d’intégration d’un immigrant résulte dans sa capacité à trouver un emploi de qualité et à le conserver », a souligné Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
Les délais supplémentaires avant l’acquisition d’un certificat de sélection du Québec devront toutefois faire l’objet de divers aménagements afin de surmonter ces obstacles. Il faudra notamment négocier avec le gouvernement fédéral afin que la durée des permis de travail soit allongée et appuyer les candidats à l’immigration dans les autres aspects facilitant leur intégration, notamment quant à l’accès au crédit pour faire l’acquisition d’un domicile et d’un véhicule.
« L’immigration étant une solution à moyen et long terme à nos enjeux démographiques, nous appelons le gouvernement à amorcer rapidement une réflexion quant aux seuils d’immigration. Un rehaussement des seuils est le seul moyen de réellement tester le système ARRIMA basé sur le programme régulier des travailleurs qualifiés et de limiter autant que possible les impacts du vieillissement de la population québécoise », a conclu Charles Milliard.
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